Londres, un marché immobilier "so british"

Archive du 05/09/2011

Londres est considéré comme une des villes les plus chères dans le domaine de l'immobilier, particulièrement dans le résidentiel de luxe. Au delà de l’attrait de la ville et de la pression sur les prix due à une clientèle "qui a les moyens", quelles sont les particularités qui font grimper à ce point les prix dans la capitale du Royaume-Uni ?

70% de l'immobilier aux mains de quelques familles.

Les Windsor, la famille de lord Westminster et de lord Chelsea, et même l'église anglicane sont propriétaires de plus des deux tiers de l'immobilier des quartiers chics de Londres. Certaines sont même propriétaires de rues entières et profitent ainsi des loyers des locataires, mais aussi des commerçants se trouvant sur les parcelles. De la à penser que cela puisse pousser les prix à la hausse...

Immobilier à Londres sous haute tension !
© David Illif, User:Colin and Kim Hansen / Wikimedia Commons / CC BY-SA 4.0

A propriétaire, propriétaire et demi.

Acheter un appartement à une de ces familles ? Pas vraiment possible. Au mieux un bail de 99 ans sera consenti, ce qui explique les annonces des agences immobilières londoniennes spécifiant le nombre d'année de bail restant avant que le bien ne revienne à la famille propriétaire.

Des loyers à la semaine.

Les loyers sont, la plupart du temps, payés à la semaine, d'avance, avec dépôt d'une garantie conséquente. La rotation des locataires est donc très rapide, et les prix fluctuent  en conséquence : pas d'indice de référence des loyers comme en France.

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